→ CINÉMA

BLACK FILMS MATTERS

Race, classe et genre dans le cinéma muet

DU 20 AU 23 AOÛT 2020

• MOODS



Moods im Schiffbau
Schiffbaustrasse 6
8005 Zürich
+41 (0)44 276 80 00
www.moods.ch

Billets Festival: 75 francs
Billet: 30 à 15 francs


vintage

 

 

 


Le festival de l'Institute of Incoherent Cinematography a lieu au moods cette année du 20 au 23 août 2020. Pendant quatre jours des musiciens jouent la bande sonore de plus de vingt cuts et longs métrages muets.

La question raciale au cinéma? Elle ne date pas d'hier. Bien sûr, il y a le film de Griffith en 1915: «Birth of a nation», le premier très long métrage américain (il dure plus de trois heures!) glorifie la suprématie blanche et le Klu klux klan et s'inspire d’un ouvrage écrit par un pasteur baptiste Thomas Dixon, The Clansman, qui développe l’idée que l’abolition de l’esclavage a fait naître un violent désir de revanche chez les anciens esclaves se traduisant par le viol, le meurtre, la dépravation systématique de la société.

Dès les années 1920, peut-être en réaction au film à succès de Griffith, un autre cinéma voit le jour. Des «race films» sont produits pour un public afro-américain, notamment à Chicago, Philadelphie ou encore New York, mais aussi dans les petites villes rurales du sud. C’est la naissance du premier cinéma indépendant (plus de 400 films produits alors). Parmi les  réalisateurs les plus intéressants, Oscar Micheaux dont plusieurs films sont présentés au moods. La fin de la ségrégation en 1948 met fin à la production des «Race films». 
A voir également des courts métrages de Jean renoir, Georges Méliés, ou encore Mario Nalpas et Henri Etiévant.

Tous les films proposés sont accompagnés par des musiciens en live. Parmi eux: Evelinn Trouble, Simon Grab etc.

Le programme complet: ici