→ RENCONTRES /IDÉES

HONNEUR AUX FEMMES

Ni boniches, ni potiches, ni saintes, ni sages!

A PARTIR DU 20 SEPTEMBRE 2020

• ÉGLISE RÉFORMÉE ZURICHOISE



Schanzengasse 25
8001 Zurich
www.erfz.ch

Contact: Christophe Kocher, pasteur: 078 863 22 23


vintage

Elisabeth Parmentier, professeure de théologie pratique à la Faculté autonome de théologie de l'Université de Genève sera à Zurich le 20 septembre 2020

 

 


Communiqué:

Des femmes bibliques ni boniches, ni potiches, ni saintes, ni sages!

Ayant placé l'année 2020-2021 sous la bannière «Honneur aux femmes», l'Eglise réformée zurichoise de langue française propose tout au long de la saison des conférences, études bibliques, tables-rondes interculturelles et concerts visant à susciter la réflexion quant à la place des femmes dans nos sociétés contemporaines. Une lecture féministe de la Bible permettra de remettre en question des «modèles traditionnels».
(Télécharger la Brochure_annuelle_2020-2021.pdf)

Elisabeth Parmentier, professeure de théologie pratique à la Faculté autonome de théologie de l'Université de Genève, ouvrira les feux le dimanche 20 septembre à l'occasion du Jeûne fédéral. Elle donnera une conférence à 11h15 intitulée: Des femmes bibliques ni boniches, ni potiches, ni saintes, ni sages! La présentation sera suivie d'un échange et d'un débat avec l'intervenante pour clore la manifestation vers 12h30.

Elisabeth Parmentier assurera aussi la prédication au culte qui précède, à 10h.

Rendez-vous le 20 septembre, Schanzengasse 25 à Zurich : 10h, culte avec prédication d'Elisabeth Parmentier ; 11h15 : conférence débat avec Elisabeth Parmentier (NB : ces deux temps sont indépendants l'un de l'autre, et les interventions auront lieu en langue française).

 

La Bible est souvent utilisée comme caution pour la soumission des femmes. Pourtant la relecture de textes montre la dépendance à leur époque de rédaction. De plus, la tradition chrétienne a majoré certains versets et en a occulté d'autres : femmes soyez soumises à vos maris, oubliant maris, aimez vos femmes, ou que les femmes se taisent dans les assemblées, plutôt que en Christ il n'y a plus ni l'homme ni la femme. Et des représentations artistiques et symboliques ont marqué les esprits : Marie-Madeleine représentée comme pécheresse et non comme la première apôtre de Pâques.

La Bible est au contraire inspiratrice en ne donnant pas de modèle idéal mais une diversité de personnalités de femmes – et d'hommes !